Commission Quel lieu pour le conte ?
Quel est donc cet espace artistique et technique qui accueille l’art du conte ?
Comment le définir, le rêver… l’inventer ?
Contact : quel-lieu-pour-le-conte@conteurspro.fr
La commission Quel lieu pour le conte
Questionnements, travaux, rencontres et réalisations
Au sein de l’APACC, une questionnement a émergé : les lieux accueillant l’art du conte sont-ils satisfaisants aux besoins artistiques et techniques des conteurs et conteuses ?
Quelles incidences leurs dispositifs répercutent-il sur la relation aux publics ?
Que serait donc un lieu qui apporterait ce qui est fondamentalement nécessaire à l’art du conte ? Seul·es les conteurs et conteuses peuvent répondre à ces questions.
La Commission Quel Lieu pour Le conte s’est alors constituée pour se consacrer dans un premier temps aux conditions matérielles de l’exercice de l’art du conte (ergonomie, scénographie, technique, etc.)
Un groupe de travail a favorisé la réunion et la collaboration de plus d’une vingtaine de membres de l’Apacc pour élaborer les grilles de plusieurs questionnaires et enquêtes, les mener auprès de conteurs et conteuses professionnel·les et en extraire des données probantes sur :
⦁ leurs besoins techniques et la réalité rencontrée,
⦁ les jauges souhaitées selon les publics et les répertoires,
⦁ la nature de cette relation à l’auditoire.
Ces nombreux critères, après avoir été recensés et analysés, ont amené à déterminer les contours d’une salle convenant au 3/4 des 50 personnes ayant répondu à chaque questionnaire.
Parallèlement, une rencontre s’est également organisée pour partager notre travail avec les partenaires du conte concernés par ce thème : Ministère de la Culture, institutions, organisateurs, programmateurs, ainsi que bâtisseurs de lieux de spectacle vivant : scénographes, acousticiens et programmistes.
Afin de concrétiser toutes les données collectées, l’élaboration de plans de pré-étude et la réalisation d’une maquette ont pu aboutir.
Quel lieu pour le conte – Kanju
A la suite de quoi, un dossier a été établi, présentant et chiffrant une base de programme architectural. Un lieu fixe servant le conte peut désormais s’imaginer.
Y est également proposé et chiffré un dispositif itinérant. Il finalise notre travail pour une installation éphémère pouvant s’implanter aisément dans très nombreux espaces existants, salle des fêtes, gymnase, chapiteau, pour atteindre ainsi villes et villages qui ne possèdent pas de salle dédiée au spectacle vivant.
La diffusion de notre projet devient aujourd’hui l’objet de notre travail : faire connaître et naître des salles pour le conte. Avec le plaisir de savoir qu’elles favoriseront tout aussi bien l’accueil de toute forme légère, musique de chambre, lectures, poésie, chanson, etc…
’